À Brazzaville où il représente le Directeur Général de l’ANAPEX au Forum International des Femmes entreprenantes et dynamiques (FIED), le Sous-Directeur de Promotion des Exportations,  Monsieur Samuel Bachunge a pris part au deuxième panel du forum dont le  thème a porté sur  » les défis des chaînes de valeur des filières agricoles en Afrique : produire, transformer, conserver, stocker, distribuer de façon durable ».

 

 

Aux cotés des panélistes venus de la Tunisie, du Gabon et de la République du Congo, l’intervenant a indiqué que le développement des chaînes de valeur des filières agricoles requiert du financement, des infrastructures, de l’investissement, de la formation et des politiques publiques incitatives et propices au business.

Il a mis en relief l’importance de la cohérence des politiques publiques, de la complémentarité et de la synergie des organes de l’Etat dans l’accompagnement du secteur privé. Dans cet ordre d’idées, il a rappelé la responsabilité du secteur privé, des entrepreneurs dans la construction et le renforcement du contenu à conférer au « Made in Africa » afin de conquérir durablement les marchés internationaux.

Evoquant le rôle que joue l’ANAPEX en tant qu’outil du gouvernement congolais pour accompagner la compétitivité à l’exportation des entreprises congolaises et booster les champions nationaux au niveau des marchés internationaux, il a fait mention des activités menées par  l’Agence au profit des PME congolaises notamment en ce qui concerne la formation, l’assistance technique, la cartographie des produits et producteurs, le partage d’informations, les études, les plaidoyers, ainsi que la quête des opportunités d’affaires et de transfert de savoir-faire.

 

Évoquant l’heureuse expérience des activités menées par l’Anapex dans la préparation en RDC des produits congolais et leur exposition/promotion à Baltimore aux USA au centre commercial dédié aux produits africains, Monsieur Bachunge a souligné  l’importance d’un accompagnement des pouvoirs publics proportionnel aux besoins des entrepreneurs, producteurs, opérateurs économiques en ce qui concerne la formation, la facilitation à l’accès au crédit, la circulation de l’information, l’accès à l’énergie,  l’accès à la technologie  et ce,  dans l’optique de gagner le pari de disponibiliser une offre africaine répondant durablement aux besoins des marchés à la fois en qualité et en quantité.

 

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